La synthèse : obligatoire mais chronophage

Dans le processus de recrutement, la synthèse d'entretien est une étape incontournable. Elle permet de conserver une trace structurée de l'échange avec un candidat, de partager un avis avec les parties prenantes (managers, clients ou équipe RH), et d'alimenter l'ATS avec des données qualitatives utiles pour la suite du process.

Mais si elle est indispensable, elle reste aussi particulièrement chronophage. En pratique, rédiger une bonne synthèse implique plusieurs étapes :

• prendre des notes pendant l'entretien (au risque de nuire à la qualité de l'écoute),

• relire et remettre en forme les éléments clés après coup,

• rédiger une version présentable, claire et concise,

• la partager avec les bonnes personnes et la consigner dans l'outil de suivi des candidatures (ATS).

Ce processus, répété pour chaque candidat, finit par représenter plusieurs heures chaque semaine pour un recruteur actif.

Les conséquences de cette perte de temps

Ce temps investi n'est pas sans conséquences sur l'efficacité globale du recrutement :

• Une expérience candidat dégradée : quand les retours internes prennent trop de temps, les décisions sont retardées. Cela allonge les délais de réponse aux candidats, crée de la frustration et peut faire perdre des talents en cours de route.

• Une charge mentale inutile pour le recruteur : garder en mémoire plusieurs échanges pour les synthétiser plus tard est source de stress et augmente le risque d'oublier des éléments clés.

• Une perte de temps opérationnelle : à raison de 20 à 30 minutes par synthèse, sur 10 entretiens par semaine, ce sont 3 à 5 heures mobilisées uniquement sur de la formalisation.

Dans des contextes où la réactivité est un avantage compétitif (ESN, cabinets, scale-ups), cela peut représenter un véritable frein.

Quelles solutions ?

Pour faire face à ce problème, plusieurs leviers peuvent être activés :

• Standardiser les synthèses au sein de l'équipe : définir une trame commune permet d'aller plus vite dans la rédaction, de ne rien oublier, et de faciliter la lecture par les autres parties prenantes.

  
  

• Utiliser des modèles pré-remplis ou des grilles de notation (scorecards) : cela permet d’accélérer la prise de notes et la rédaction tout en conservant une structure qualitative.

  
  

• S'appuyer sur l'intelligence artificielle : aujourd'hui, des outils comme les LLM (Large Language Models) et les outils de retranscription automatique permettent de transformer un enregistrement audio ou vidéo en synthèse claire en quelques minutes. C'est exactement ce que propose Jerico :

  → Enregistrement de l'entretien (par téléphone, en visio ou en présentiel)

  → Transcription automatique

  → Synthèse personnalisable instantanée avec les points forts, axes de vigilance et mots du candidat

  → Partage en un clic avec les parties prenantes ou intégration à l'ATS

Cette approche permet de réduire par 4 le temps passé à formaliser les entretiens tout en améliorant la qualité et la transparence du process.

Conclusion

La synthèse d'entretien est un outil essentiel pour prendre de bonnes décisions en recrutement, mais elle ne devrait pas devenir un goulet d'étranglement.

Avec les bons outils et une approche plus structurée, il est possible de gagner du temps, de fluidifier le travail en équipe, et d'améliorer l'expérience candidat.